Les manuels scolaires retiennent aujourd'hui l'importance – sous son égide – de la réorganisation de la France après les années d'espoir puis de terreur qui suivirent la Révolution de 1789. Citons notamment la mise en place des préfets, des conseils généraux, la création des lycées, du baccalauréat, du Code civil, de la Banque de France, du Franc, l'institution du Concordat avec les catholiques et du Consistoire avec les juifs, etc.
On pourrait y ajouter la construction de monuments comme l'Arc de Triomphe, le Pont d'Austerlitz ou encore la création de la ville de la Roche-sur-Yon (Napoléon-Vendée).
Mais il y a aussi la part sombre. Les guerres contres les puissances européennes royalistes (notamment l'Angleterre) qui ne veulent pas entendre parler de Révolution, d'égalité des hommes et encore moins d'Empereur à la française. Et bien sûr, l'esclavage rétabli en 1802 puis supprimé en 1815.
La grande et la petite histoire
Ça c'est pour la grande histoire. Pour la petite histoire Jacques-Olivier Boudon signe chez Memoring Éditions (1) un très intéressant et fort bien documenté ouvrage sur Napoléon et l'Aquitaine. Suite de l’article à lire ici.